Bâtons de marche et sports de montagne
Bâtons de marche et sports de montagne
Forte d'une grande expérience dans le domaine du sport de compétition, elle commercialise des bâtons de marche nordique, de ski de fond et de randonnée. Elle a développé également une ligne de vêtements de haute qualité et une gamme complète de bagagerie sportive.
Le siège de KV+ se situe à Dongio dans le Tessin, au milieu des montagnes. KV+, présente à Sotchi lors des derniers JO, équipe des skieurs de très haut-niveau.
Le fabricant Suisse est reconnu de tous les spécialistes, aussi bien en marche nordique qu'en ski nordique.
KV+ met son expertise et son expérience du haut-niveau au service également des sportifs amateurs.
Tauf Khamitov, ancien sportif d’élite de ski de fond, dirige, avec son épouse, Valentina Vanzetti, l’entreprise KV+. Située à Dongio, dans le Val Blenio, elle produit chaque quelque 40'000 paires de bâtons pour le ski de fond, la marche nordique (Nordic Walking) et les randonnées pédestres. Ces bâtons sont avant tout commercialisés à l’étranger. Grâce à leur haute fonctionnalité et à leur qualité, les produits de l’entreprise KV+ sont connus dans le monde entier.
Juin 2018 /
De la compétition à la fabrication de bâtons
Au fond du Val Blenio se trouve le centre sportif de Campra, un eldorado pour les amateurs de ski de fond. Cet endroit accueille régulièrement des compétitions internationales. C’est là que Tauf Khamitov, sportif d’élite sibérien, a participé à un concours, en 1992. Une année plus tard, il était de retour dans la région, pour effectuer un entraînement de quelques jours. C’est lors de ce deuxième séjour, qu’il fit la connaissance de Valentina Vanzetti, une fille du Val Blenio. Cette relation naissance a cependant été soumise à rude épreuve : sans autorisation de séjour, Tauf Khamitov ne pouvait rester en Suisse que trois mois d’affilée. Cela a changé en 1995, lorsqu’il a été engagé en tant qu’entraîneur de l’équipe tessinoise. En 1996, il a épousé Valentina avant de mettre fin à sa carrière sportive, deux ans plus tard. C’est ainsi qu’il a ouvert un magasin d’articles sportifs à Campra. Toutefois, comme la qualité des bâtons ne le satisfaisait pas, il s’est mis en tête de produire ses propres articles. Et c’est finalement en 2000 que les premiers bâtons de l’entreprise KV+ (pour kappa vi piu) ont vu le jour.
Par des professionnels pour des professionnels
Les bâtons produits par KV+ constituent des produits high-tech composés de cinq éléments : la poignée, la dragonne, le tube, la rondelle et la pointe. La poignée, sur laquelle est fixée la dragonne, a une forme ergonomique, afin d’être tenue au mieux. Le tube lui-même doit être à la foi léger et résistant ; raison pour laquelle il est en carbone. La force exercée par les athlètes de haut niveau est souvent très élevée. La rondelle, fixée à son extrémité, est conçue pour que la neige ne puisse pas s’y accrocher. Les caractéristiques de ces bâtons ont convaincu de nombreux professionnels : le médaillé olympique Martin Johnsrud Sundby a par exemple opté pour les produits de l’entreprise KV+. D’autre part, KV+ équipe également une douzaine de membres de l’équipe nationale.
Un couple complémentaire
Tauf et son épouse Valentina forment une bonne équipe. Lui s’occupe du développement et de la vente, alors qu’elle est responsable des questions organisationnelles. Au début, Valentina a conservé son emploi d’enseignante, avant de venir épauler son mari.
Les bâtons produits par KV+ sont fabriqués en partie à la main. « C’est la seule façon d’assurer la qualité de nos produits », indique Valentina. Une exigence qui a fait la réputation de cette entreprise et qui a permis de créer huit places de travail au sein de cette vallée latérale. Actuellement, plus de 40'000 paires de bâtons sont produites chaque année et distribuées dans le monde entier. D’autre part, l’entreprise KV+ élargit continuellement sa gamme de produits. Actuellement, elle propose aussi des vêtements, des gants ou encore des sacs.
« J’ai besoin du contact avec la neige »
Tauf Khamitov s’entraîne encore régulièrement. C’est souvent lorsqu’il se trouve sur les pistes de fond de Campra que lui viennent de nouvelles idées. Dans ce cas, il s’empresse de développer un prototype, avant de le tester sur le terrain. « J’ai vraiment besoin du contact avec la neige », avoue-t-il. Un besoin qu’il avait déjà dans sa Sibérie natale. « Au début, les grands espaces me manquaient. Pourtant, lorsque je retourne dans la région où j’ai grandi, j’ai envie de revoir mes montagnes après quelques jours seulement… ».
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